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samedi 4 mai 2013

Nouveau parterre

Je ne pensais pas la chose possible et pourtant... j'ai commencé un nouveau parterre. J'avais ce rosier Westerland que je viens d'acheter et dont je ne savais pas quoi faire. Enfin, si, je voulais le planter! :-)
Mais où?
Je devais lui trouver une place de choix afin que sa couleur (orange) ne heurte pas le regard. Et voici ce que j'ai trouvé.




Le dernier grand thuya du jardin (j'en ai déjà fait enlever 3 qui se trouvaient le long de la maison), cette énorme masse sombre et uniformément verte! Il doit y avoir moyen d'en faire quelque chose...

Là, j'avais déjà planté un rosier (Graham Thomas) et un hortensia qui n'a pas survécu à cet hiver, mais un peu plus à droite et donc hors cadre, l'endroit est tout aussi vert mais ensoleillé. J'ai donc décidé d'enlever les branches les plus basses et de mettre le tronc à nu.




Aussitôt pensé, aussitôt fait! Ce coin, jamais photographié, est encore plus triste au fur et à mesure que les branches sont enlevées. Je (re)découvre le piquet du fil à linge qui ne sert plus depuis que j'ai aménagé le jardin.


Une vue plus élargie pour se faire une meilleure idée de l'endroit.



Le tas des branches coupées grossit...

 Je suis allée acheter du fer à béton chez un marchand de matériaux de construction pour pouvoir y faire grimper le rosier. Le piquet du fil à linge m'est très utile car j'y arrime le quadrillage de fer. Lorsque le rosier aura grandi, on ne le verra plus.


 Au sol, un tuyau d'arrosage qui délimite le nouveau parterre qui viendra s'appuyer sur cet espace qui ressemble, pour l'instant, à une cage. Le rosier est planté. Et j'ai gardé le chèvrefeuille qu'on ne voyait pas car il était perdu dans les branches du thuya.





L''intérieur de la cage deviendra un petit coin de repos à l'ombre (pour mon mari qui doit éviter le soleil). Le sol est moelleux et pas besoin de paillage avec tous ces petits débris qui tombent du thuya.
On ne le voit pas sur la photo, mais il reste une grande ouverture du côté de la haie du voisin...

Je ne manquerai pas de vous montrer l'évolution de ce petit coin.
En attendant, il fait encore beau (je ne pensais pas pouvoir le dire encore!!!) et je file au jardin.
Bon dimanche ensoleillé!

4 commentaires:

  1. Bonjour anne marie je ne connaissais pas le rosier graham thomas (à floraison continuelle). ma question : Est que le thuya ne va pas gêner le rosier. Je cherche à intégrer un rosier à proximité d'un cognassier et d'un thuya

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  2. Oui,effectivement, je me suis posée la même question. MAIS : il est planté à plus de 2 mètres du tronc et il n'y avait pas de racines à cet endroit (j'ai eu du pot!). Sinon, j ai parlé au rosiériste Daniel Schmitz de ce projet et il m'a déconseillé d'y planter "Westerland" qui, mis dans cette position, risquerait d'être toujours malade. J'ai donc acheté, sur ses conseils, le rosier "Janet". Je dois le planter dans un grand trou de 60cm sur 60 et placer jusqu'au fond un tuyau flexible qui, d'ordinaire, sert à faire passer les fils électriques à enterrer, puis le faire remonter le long du rosier jusqu'à la surface.J'arroserai par là,chaque semaine (minimum 10 litres)et ce pendant 1 ou 2 ans, même s'il pleut. J'imagine qu'avec ces précautions, le rosier donnera le meilleur de lui-même. Pour "Graham Thomas", il est un peu tard, maintenant. Il fleurit bien et n'est pas malade, jusqu'à présent...

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  3. Ah, j'ai oublié une autre chose qui a son importance dans cette plantation un peu spéciale : il faut tapisser les côtés du trou avec un plastic épais (moi, il me reste de la bâche en EPDM qui a servi pour ma marre) afin d'isoler le rosier de la concurrence éventuelles des racines.

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