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lundi 26 janvier 2015

Projet de massif pour l'entrée


En octobre, je vous montrais ma nouvelle entrée mise en place depuis cet été.
Mais j'ai triché! Je vous ai soigneusement caché le côté gauche et ne vous ai dévoilé que le côté droit.

Il faut dire que ce côté gauche, celui occupé anciennement par un grand hêtre, est plutôt vide en ce moment. J'y ai déplacé quelques plantouilles  issues du côté droit et que je ne désirais pas conserver dans mon massif blanc et plus ensoleillé qu'auparavant.
Regardez comme il nu et misérable ! Et encore, là, la neige l'habille en quelque sorte.


Attendez, je vais vous en trouver une de cet été où on voit bien que c'est le grand vide :


 Là, pendant que je m'attaquais au massif de droite....


... et ici à droite (on se demande ce que vient faire une barrière à cet endroit!)

Et encore là, en haut de ces 2 photos :




Tout d'abord, il faut définir un style pour ce côté, mais le bon sens m'oblige à rester dans le formel et le symétrique, avec une petite touche de modernité afin d'assurer la continuité du massif de droite.
Le buis est maintenant  (malheureusement!) à proscrire pour deux causes principales : la première, la fameuse maladie qui les gagne et les condamne à mourir et la seconde, le travail de taille que nécessite le buis. Il faut que je pense aux années futures en ne m'imposant pas trop de travail supplémentaire si je veux que le jardin reste un plaisir.     

Je suis restée dans la couleur choisie pour le côté rue qui est le blanc, accompagné d'une petite touche de bleu. 

Et cela donne ceci (croquis fait maison; ne vous effrayez pas!) :

Vue de face, comme sur la première photo enneigée




Plantes choisies :


 dans les 4 coins,

 hydrangea Incredibel
photo d'internet

Lanarth White (un hydrangea qui ne rosit pas en fanant, comme vous pouvez le voir sur la seconde photo)



Hydrangea Limelight (d'abord verdâtre en début de floraison, puis blanc, puis légèrement rosé) 




 Et pour terminer, l'hydrangea summer white que je vais déplacer encore une fois. 



Les bordures en diagonales : lavandes et sauges
Les petits carrés : berberis aurea et galets noirs
Le grand carré : acer aureum sur son lit d'ophiopogon  planiscus nigrescens.
Le revêtement de sol des allées sera le même qu'à droite.

Mon menu vous plaît?
Je n'attends plus que vos commentaires, positifs ou négatifs! Lâchez-vous! Je peux encore tout changer...





samedi 17 janvier 2015

Variation autour d'un banc

C'est dans l'air du temps, sur les réseaux sociaux, de nous montrer de jolis coins de repos du jardin.
Je n'y suis pas insensible, même si je ne les fréquente pas beaucoup. Mais j'aime l'idée d'avoir un coin où me reposer le corps, l'esprit ou l'âme. Et je constate que, finalement, je les fréquente de plus en plus, car ils sont les meilleurs endroits pour tirer des plans sur la comète, entendez par là pour faire, défaire  et refaire le jardin. Puisque c'est le jeu préféré des jardiniers...

Alors, aujourd'hui, je vous présente mon banc à travers le temps et les saisons. C'est le premier endroit de repos que j'ai pensé en faisant le jardin; sa place a été prévue dès la conception du plan, au beau milieu de la plus longue plate-bande qui longe la haie du voisin.

13/05/2008

19/03/2013

19/03/2013 encore,  mais depuis l'arrière du terrain. Il est un peu caché. Vous l'apercevez en haut de la photo, à droite. 

Après nettoyage des massifs en fin d'hiver, le terrain est bien nu autour du banc. En hiver, je le remise dans mon abri de jardin puis je le sors dès les premiers beaux jours annonçant le printemps. C'est la seule époque où on le voit dès l'entrée du jardin.


Le printemps voit arriver le retour des tulipes (que je n'enlève plus) et ce coin est très gai car très coloré. Chaque année, je me dis que je vais mettre de l'ordre dans tous ces coloris, mais, Dieu seul sait pourquoi, je ne le fais pas.



L'ardeur des tulipes n'a qu'un temps dans ce coin, mais elle est relayée par la vigueur des brunerra en arrière-plan, à droite du banc et par les ajuga reptans devant le banc. 



Plus loin, à droite du banc, les azalées apportent leurs couleurs (criardes) dans ce fond de massif ombragé.



Ce sont les pivoines, qui, les premières, vont cacher le banc à notre vue (Duchesse de Nemours et Bowl of Beauty).


Le géranium Rozanne prend aussi du volume s'il est bien soutenu. J'aime l'association de sa couleur avec celle du banc devenu tout gris.  Plus à droite, la clématite Warszawska Nike sera bientôt accompagnée par les nouveaux rosiers (de Warren Millington!) plantés cet été.


 A gauche du banc, les floraisons blanches sont majoritaires : grandes marguerites, cornus alba, lysimaches clethroides et crambe cordifolia et hortentia Dart's Little Dot qu'on ne voit pas sur la photo.

 L'été, la scène devient encore plus opulente : le rosier sur tige Ballerina est caressé par la graminée Karl Foerster et un pois de senteur vivace blanc joue à l'envahisseur (voir article ICI).
     



Lorsque je suis assiste sur ce banc, que vois-je? A droite, au loin, la maison, précédée de la véranda (qu'on ne fait que deviner) et de la terrasse. Si on me cherche, il faut crier, car je suis bien cachée!




Face à moi, le parterre de la rotonde surplombé par les érables champêtres.


A gauche, ... c'est une révélation! Pas de photo prise depuis le banc! C'est bien la preuve que ce coin avait besoin d'être repris en main et manquait de couleurs. Heureusement que j'y ai mis bon ordre l'été passé en plantant des rosiers. Allez, j'en ai quand même trouvé une, mais elle date de 2008 (j'avais toujours mon ancien abri de jardin) :

Encore quelques photos, cette fois, prises en automne et en hiver. 










Un dernier petit détail : le sol au pied du banc est constitué de dalles de mon ancienne terrasse. Les joints ont vite été envahis par la lysimaque nummulaire et l'ajuga reptans, lui aussi un grand envahisseur chez moi!



Quand je revois toutes ces photos, ça me rend vraiment encore plus nostalgique. Vivement le retour du soleil et de la douceur que je puisse aller me poser sur banc! 

samedi 3 janvier 2015

L'hiver a ses bons côtés...

En tant que femme frileuse et jardinière, je n'aime pas du tout l'hiver et c'est toujours avec une grande contrariété que je le vois s'installer chaque année. J'ai beau me dire que la nature a besoin de cette période de froid et de repos pour redémarrer en force au printemps suivant, je pense que ces 5 mois de froid, de manque de lumière et de paysage désolé sont cher payer.


Je reconnais qu'ici la structure et la lumière sauvent un peu la désolation des massifs



Le givre ne sauve pas tout, surtout si on se rapproche!



Et bien, la journée du 1er janvier m'a apporté son premier plaisir d'hiver : le givre et la beauté de la lumière m'ont fait sortir  (bien emmitouflée!) de ma tanière. Je vous en ramène quelques trésors.











Et en plan plus large, le jardin sous son habit givré :








Enfin, je termine cet article par celle qui, pour moi, est la plus belle :



Soyez heureux, même si c'est l'hiver!